Notre page dans le petit Borain du mois d'Août
Expression libre de l’équipe
Louis Garnier, Anne Marie Arpin, Jean Luc Ieropoli, Brigitte Perrissin, Claude Germain
Un jeune Borain a mis ses compétences de professionnel au service du groupe qui travaille à la Reconversion du site du 7 ème BCA. Ce sont quelques unes de ses réflexions que nous vous livrons ici.
« L'économie Boraine est principalement touristique, impliquant des risques et des désavantages. En effet, si le tourisme devait faire face à des difficultés dans un avenir plus ou moins proche, le pilier central de nos revenus et emplois serait menacé. De plus, par nature les emplois crées grâce au tourisme sont saisonniers et ne facilitent pas la stabilité des revenus et des personnes…
Le cadre de vie exceptionnel que nous procure la montagne et ses activités, est un des gros atouts que possède la commune pour attirer des nouveaux actifs…
L’accès à notre vallée, facilité par des infrastructures performantes, est une chance. Ceci combiné au développement du travail à distance grâce à internet, permet à bon nombre de travailleurs de pouvoir quitter l'enceinte urbaine traditionnelle et continuer ou créer leur activité dans une région comme la notre.
Ces quelques éléments nous laissent supposer qu'une reconversion de notre économie est envisageable et qu'il est opportun de saisir la chance donnée par le départ du 7e BCA.
L'expansion des surfaces bâties et des domaines skiables arrive en bout de course, et les recettes qui fonctionnaient hier ne seront pas celles de demain. Il est maintenant venu le moment de miser sur la qualité, et non plus sur la quantité….
Dans dix ans, pourrons nous encore raisonner « tout voiture » et sous utiliser le train ? Pourrons nous encore construire de façon classique, comme aujourd’hui, sans penser à produire sa propre énergie ? Le bâtiment, consomme à lui seul 43,5% de l'énergie française, de nombreuses réglementations et aides de l'état existent ou sont en train de se mettre en place (crédit d'impôts, taux prêt zéro,...). L'objectif du gouvernement est de rénover 400000 logements par an afin de les remettre à niveau en terme de performance énergétique.
La rénovation en ce qui concerne le logement collectif (300 000 lits touristiques en Tarentaise) est déjà un gigantesque gisement d’emplois pour notre vallée. Avec la maîtrise de l’énergie et le développement des énergies renouvelables, l’ECO-CONSTRUCTION représente un second gisement.
Nous sommes à l'aube de la création de ce marché monumental. Il est probable qu'il sera l’un des piliers de l'économie Française de ce siècle.
Nous devons préparer un projet cohérent pour Bourg-Saint-Maurice et c'est maintenant qu'il faut se lancer dans cette voie.
Un POLE ENVIRONNEMENT qui reposerait sur les 3 piliers que sont la recherche, la formation et la création d’entreprises serait une aubaine pour notre commune.
Les propositions de Frédéric Sansoz, ingénieur des Arts et Métiers, intéressantes et audacieuses, vont dans ce sens. Maintenant, pourrons nous résister à la tentation d’entasser des projets sur l’espace du 7 éme BCA (comme la déviation par exemple) ? Aurons nous la sagesse d’attendre, avant d’engager certains gros chantiers (pôle enfance, regroupement des services de la mairie…) de connaître le résultat des études de l’ASADAC et de percevoir plus clairement les enjeux pour notre commune des trente prochaines années… ?
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