Notre lettre dans le Petit Borain de décembre

Publié le par GLG

Louis Garnier, Anne Marie Arpin, J.Luc Ieropoli, Brigitte Perrissin, Claude Germain
          
Le 1er octobre 2008 nous avons informé monsieur le maire que nous ne faisions plus partie de la minorité constructive du conseil municipal, mais de l'opposition.
Nous avions pourtant montré notre capacité à respecter la légitimité issue du scrutin, et affiché notre volonté de participer aux travaux de l'équipe majoritaire que nous pressentions ouverte (voir petit Borain n°1).
Mais le triumvirat qui  dirige la municipalité nous a fait déchanter. Malgré le brassage d'idées pendant la campagne et l'apport de nouveaux coéquipiers, il applique toujours les mêmes méthodes, celles là mêmes que nous lui reprochions durant le précédent mandat.

Voici ce qui a motivé notre changement de ton :

 Le débat n'est manifestement pas souhaité au sein de ce conseil municipal car aucune réunion d'information, avec discussion sur les grands dossiers, n'est organisée. Cela  parait normal à l’équipe majoritaire de prendre des délibérations sans information préalable puisque « c'était dans son programme électoral ». Le travail dans les commissions nous permet bien de faire des propositions  mais elles ne peuvent pas être entendues car elles sont « issues de notre programme » (remarque faite lorsque  nous avons fait des objections sur l’implantation de la crèche derrière le lycée).

Les questions sont possibles et souvent posées lors du seul débat auquel nous avons accès, les réunions officielles du Conseil Municipal. Ces questions entraînent des réponses parfois hors sujet, voire fausses (exonération de taxe foncière au lotissement de Courbaton par ex).

Du travail nous a été proposé comme la gestion du parc automobile, mais avant même que ne soit  fait un état des lieux, 6 véhicules étaient déjà commandés, alors non merci !

La commission station n’est qu’une coquille vide, mise en place en Août elle n'a jamais été réunie. Pourtant de nombreuses et importantes décisions ont été prises depuis huit mois.

Les actions sont engagées dans la précipitation,  nous l’avions déjà dit (plan de stationnement dans le Bourg, barrière de station).On nous explique cela par le fait que dans le« programme électoral  elles étaient prévues et réfléchies….». Nous observons que des « marches arrières »  sont prévues… après réflexion (tarifs du stationnement).

Les discours sont empreints « d’humanité »  mais la gestion purement comptable qui est pratiquée à l'encontre des locataires de la Roselière et de certains personnels de la commune montre le décalage entre les paroles et les actes.

La localisation des équipements publics se réalise en fonction des terrains disponibles,  des opportunités, sans se soucier des problèmes de fonctionnalité et de gestion dans le temps. Prenons pour exemples les  projets suivants : la crèche derrière le lycée, l’usine d'embouteillage le long des quais de la gare, la mairie à la place de la gendarmerie actuelle, le thermo ludisme à la place du camping et en face du nouveau Point P. Mais qui  sont les professionnels qui  proposent ces principes d’aménagements? Ne reconduisons nous pas une fois de plus les erreurs du passé ? Va-t-on enfin faire un plan d'aménagement où tout sera  pensé et programmé ? Le devenir du 7ème BCA  doit être l'occasion à  saisir sans faute pour faire avancer la méthode de travail.
 
Vous l’aurez compris, le clivage  entre  les listes est plus que jamais présent. Il est évident que l'équipe dirigeante est bloquée sur son mois de mars victorieux, et sa vision pour l’avenir  en est troublée. Quel dommage ! Mais nous avons le temps et  l’énergie pour rester les « sentinelles vigilantes », toujours prêtes à vous prendre à témoin et à vous informer des orientations choisies pour notre commune.


Note : étant donné que le P'tit Borain connaît d'importants retards de publication, ce texte n'a pas encore été publié.

Publié dans P'tit Borain

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